« L’engagement en matière de durabilité au service de la performance économique » : la preuve par les chiffres

Compétitivité et engagement des entreprises peuvent-elles vraiment aller de pair, ou s’agit-il d’un dilemme irréductible ? Ce débat, souvent polarisé, souligne la nécessité cruciale de fonder l'évaluation de la RSE non plus sur des à priori ou des arguments dogmatiques, mais sur des données empiriques tangibles et des analyses rigoureuses.

Pour nourrir ce débat, Impact France, en partenariat avec le cabinet Des Enjeux et des Hommes, est heureux de présenter au salon Produrable une nouvelle étude, intitulée, “L’engagement en matière de durabilité au service de la performance économique des entreprises”. Elle vient battre en brèche les idées reçues en démontrant que les entreprises qui font de la durabilité un levier stratégique sont aussi celles qui performent le mieux : 52 % des entreprises les plus matures atteignent ou dépassent leurs objectifs de chiffre d’affaires, contre seulement 27 % des entreprises débutantes.

Un tel écart soulève une question essentielle : pourquoi et comment l’engagement devient-il un facteur décisif de compétitivité ? Près de dix ans après l’étude de France Stratégie qui établissait déjà qu’une stratégie RSE pouvait accroître la performance économique de 13 %, cette nouvelle analyse vient actualiser le débat à la lumière des réalités contemporaines, en explorant la corrélation étroite entre l’engagement durable des entreprises et leur performance économique. Elle met en évidence, chiffres à l’appui, le rôle stratégique que joue aujourd’hui la durabilité dans la robustesse économique des entreprises.

Découvrir l'étude

• Quand l’engagement devient un moteur de performance économique

L’étude révèle que les engagements en matière de durabilité sont générateurs de création de valeur économique pour les entreprises malgré un contexte de perma et poly crises. Elle révèle une corrélation entre le niveau de maturité de l'engagement RSE et les résultats financiers :

• Les entreprises les plus engagées sont deux fois plus nombreuses à avoir atteint leurs objectifs de chiffre d’affaires entre 2022 et 2024 : ce fut le cas pour 52% des entreprises avancées dans leur maturité RSE, contre seulement 27 % pour les moins avancées.
• Entre 2022 et 2024, les entreprises avec un Impact Score supérieur à 65/100 enregistrent en moyenne +45 % de croissance de chiffre d’affaires, soit 8 points de plus que les entreprises ayant obtenu moins de 45/100 à l’Impact Score (37 % de croissance pour elles).

Par ailleurs, l’étude indique que le renoncement peut être un pari payant pour la performance. En effet, près de 40 % des entreprises ont déjà renoncé à un marché, un client ou un financement non aligné avec leurs engagements. Celles qui ont fait ce choix affichent une marge EBITDA de 12 %, contre 1 % pour celles n’ayant jamais renoncé à une opportunité entrant en contradiction avec ses engagements RSE. Elles sont également plus nombreuses (+9 points) à atteindre leurs objectifs de chiffre d’affaires.

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• Les ressorts de l’engagement RSE

L’étude montre que l’engagement RSE ne relève pas du hasard, mais s’inscrit dans des dynamiques claires. Les priorités des entreprises se concentrent sur trois axes majeurs : l’égalité femmes-hommes, la réduction de l’empreinte carbone et la formation des salariés. Ces choix soulignent l’importance de politiques publiques incitatives capables d’accompagner et de renforcer le passage à l’action.

L’analyse met également en évidence le rôle central des parties prenantes proches de l’entreprise. Ce sont avant tout les collaborateurs et les clients qui exercent la plus forte influence sur la stratégie RSE, confirmant que l’engagement prend racine dans la relation directe entre l’entreprise et son écosystème.

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La méthodologie utilisée est à retrouvée dans l’étude.

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