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9 février 2023

Cool Roof : vers un milliard de m² de toits repeints

Cool Roof : vers un milliard de m² de toits repeints
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Aux Universités de l'Economie de Demain à Rennes, 3 futures licornes à impact ont été révélées: 3 entreprises de Bretagne et du Grand Ouest fers de lance de l'économie de demain. Faire émerger des licornes à impact est un objectif de la communauté Tech for Good France pour faire rayonner ces pépites partout en France. Une démarche qui s'accompagne d'une vaste étude menée avec le BCG pour identifier et accélérer ces licornes à impact.

Découvrez le portrait et le témoignage de Frédéric Lachèvre, Président de Cool Roof France.

Quelle est l'activité de Cool Roof France

CoolRoof France est une entreprise ESUS créée en 2015, pionnière des peintures thermo-réflectives. On propose une solution low tech qui contient beaucoup de high tech.  

La gestion de la température des bâtiments se fait soit par des modes actifs comme la clim, soit par des modes passifs qui permettent de maintenir une température moyenne confortable. Le problème auquel on s’attaque, c’est la multiplication des clims, on estime qu’il y en aura 5 milliards dans le monde d’ici à 2050, ça fait 5 milliards de machines qui, pour faire du froid, produisent du chaud.  

Avec CoolRoof, on propose une solution low tech, de la peinture, mais qui est en réalité extrêmement technique et ambitieuse de par ses propriétés. Le tout dans une démarche d’économie sociale et solidaire avec une gouvernance horizontale et un réinvestissement de 10% de notre chiffre d’affaires dans des activités de chantier solidaires à l’étranger.  

Avec Cool Roof France, repeindre les toits en blanc pour baisser de 6 degrés la température des batiments

Quels sont vos KPI et objectifs ?

Notre seul KPI, c’est le nombre de m² de toits que l’on repeint.  

C’est ce que nous poursuivons car c’est cette seule métrique qui nous permet d’avoir de l’impact : un m² repeint, c’est 2 kilos de CO² effacés par an par le non recours à la clim. D’après l’analyse du cycle de vie du produit nous savons que peindre un m² émet 4 kilos de CO², notre activité a donc un impact net positif dès la troisième année.  

C’est grâce à ces calculs réalisés avec l’ADEME et certifiés que l’on sait que nous ne sommes pas dans le greenwashing, contrairement à beaucoup d’autres acteurs qui se sont lancés après nous et qui ne respectent pas nécessairement les principes scientifiques de la peinture thermique.  

Que vous évoque la sobriété ?

La sobriété, c’est notre cœur de métier, on rend inutile l’usage de climatiseurs et donc ce sont des quantités d’énergie qui ne sont pas utilisées grâce à notre peinture. Au-delà de ça, nous avons inclus la démarche de sobriété dès la genèse de Cool Roof France.

Avoir une solution à impact ne suffit pas, encore faut-il la développer de façon vertueuse, dans une entreprise vertueuse !

La matière première de notre produit est également le résultat d’un travail d’innovation frugale avec des composants écoconçus, biosourcés et sans polluant, ce qui donne à notre peinture de meilleures propriétés techniques mais également un impact bien moindre dans sa production.  

Nous sommes dans une recherche de cohérence entre notre produit, notre modèle d’organisation et nos pratiques. Nous avons aussi réalisé une mesure de notre empreinte carbone sur les 3 scopes et une analyse du cycle de vie. Nos status ESS et l'agrément ESUS ainsi que la levée de fonds avec Time for the planet s’inscrivent dans cette quête de cohérence, nous nous interrogeons maintenant sur l’open innovation.

Frédéric Lachèvre aux Universités de l'Economie de Demain à Rennes

Et une licorne à impact ?

Une licorne c’est d’abord un contremodèle : c’est une entreprise qui repose sur une innovation, qui n’est pas toujours utile à la société, sur un marché en forte croissance, une équipe dirigeante très qualifiée et un modèle économique qui brûle de l’argent et ne repose pas sur la rentabilité mais l’hyper croissance.  

Avec Cool Roof, on a repris les éléments inspirants des licornes : une innovation –utile-, une équipe efficace et qualifiée mais en ayant un modèle économique sain et qui ne repose pas principalement sur un indicateur économique ou financier mais bien sur l’impact.  

Notre argent, on le redistribue et on le réinvestit, ce n’est pas ça le moteur.  

Notre principal challenge, c’est le greenwashing : nous replaçons le curseur autour de la science pour valider les caractéristiques techniques des produits. Sur notre marché, la seule chose à regarder c’est l’Indice de Réflexion Solaire (SRI), tout le reste, c’est du marketing et du greenwashing. C’est un enjeu majeur que de lutter contre ce greenwashing qui distord le marché et ne permet pas au consommateur de faire des choix éclairés.

Retrouvez le pitch de Cool Roof aux Universités de l'Economie de Demain à Rennes :

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